Paulownia
Maquillée comme un soleil levant Le corps embaumé d'une huile d'été Ses mains agressent les sables mouvants Et elle se cache derrière ses cheveux Si soyeux dans le lit du pêcher Qui accompagne l'élégance d'un vœux
Femme nue indécente écartelée S'ouvre le fruit mûrit d'une offrande Inassouvie d'une chaleur privée Elle offre son corps au dieu de la nuit Autant qu'il peut s'enivrer de lavande Déflorée dans un cri d'Ophélie
Dédicacée par des automates un feu brûle toutes ses passions Femme aimée d'un amour spartiate Déshabillée de son intérieur Par des voleurs nocturnes de frissons Une ombre veille d'un air déchiffreur
Avé Paulownia , ce n'est plus toi.
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